Ne laisser personne pour compte dans les innovations en santé mondiale
Ne laisser personne pour compte dans les innovations en santé mondiale : intégrer effectivement la pérennisation et la mise à l’échelle dans les pratiques d’innovation
Au cours des trente dernières années, beaucoup d’innovations ont eu des résultats impressionnants pour l’amélioration de la santé des populations, qu’elles soient biomédicales, numériques, organisationnelles, politiques ou sociales. Cependant, dans les pays du Nord comme du Sud, ces innovations rencontrent des défis de pérennisation et d’expansion pour bénéficier à un grand nombre de populations, surtout celles qui sont en situation de pauvreté ou de marginalisation. En ce sens, il existe de grandes inégalités sociales concernant l’accès aux innovations en santé. S’intéresser à la pérennisation et la mise à l’échelle est un impératif moral, considérant les ressources importantes qui sont déployées et les situations difficiles et urgentes auxquelles sont confrontées les personnes qui en ont le plus besoin.
Cette présentation propose un espace à différentes personnes expertes sur le sujet dans le but de proposer des actions concrètes à partir de ces questions clés :
- Comment la considération de la pérennisation et de la mise à l’échelle des innovations en santé mondiale pourrait-elle soutenir des pratiques équitables et inclusives ?
- Quels sont les défis et leviers d’intégrer la pérennisation et la mise à l’échelle dans tout le processus d’innovation en santé mondiale ?
- Quels sont les enjeux éthiques de la pérennisation et la mise à l’échelle en santé mondiale ?
18 avril 2024, 12 h 30 à 14 h 00 (HNE), en ligne
Avec
Marietou Niang, professeure au Département de psychosociologie et travail social à l’Université du Québec à Rimouski
Vincent Duclos, professeur au Département de communication sociale et publique de l’UQAM
Mohamed Ali Ag Ahmed, médecin malien, actuellement chercheur à l’Institut Universitaire Sherpa à Montréal et professeur associé à la Faculté de Médecine de Bamako au Mali.
Safiata Soutongnoma Kaboré, diplômée d’une maîtrise en science infirmière et obstétricale spécialiste en management de la qualité et de la sécurité des soins de santé à l’Institut de formation et de recherche Interdisciplinaire en sciences de la santé et de l’éducation (IFRISSE)
Animé par Johanne Saint-Charles, professeureau département decommunication sociale et publique de l'université du Québec à Montréal.