Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, clé de voute de l’Architecture de paix et de sécurité africaine (APSA), s’est réuni pour la première fois en mai 2004. Vingt ans plus tard, son objectif politique de « solutions africaines aux problèmes africains» face aux crises sécuritaires, en synergie avec les communautés économiques régionales, n’est manifestement pas atteint.

La mise en œuvre de cette architecture a néanmoins permis des avancées considérables dans la prévention et la gestion multilatérale des conflits en Afrique et a suscité une remise en question des approches onusiennes traditionnelles des opérations de paix. À la lumière de la récente vague de coups d’État ainsi que des conflits sur fond de contrôle de ressources naturelles et d’insurrections djihadistes, comment les acteurs de cette architecture et leurs partenaires internationaux doivent-ils repenser leurs approches pour répondre aux crises sécuritaires africaines?

Pour discuter de cette problématique, le Centre FrancoPaix de la Chaire Raoul-Dandurand organise une table ronde avec :

• S.E.M Francis Gabriel Oké, ambassadeur de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest auprès de l'Union africaine
• Nicolas Klingelschmitt, chercheur en résidence au Centre FrancoPaix et doctorant en science politique à l’UQAM
• Issiaka Mandé, professeur au Département de science politique de l’UQAM
• Sarah-Myriam Martin-Brûlé, professeure titulaire à l’Université Bishop's