Si les Jeux cherchent à faire respecter la neutralité du sport, l’idéal olympique se confronte à la réalité géopolitique. Cette année encore, à moins de 100 jours de l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris, le rôle apolitique du Comité international olympique tend à relever plus du mythe que de la réalité. Avec des conflits en cours qui retiennent l’attention du monde entier, l’évènement n'échappe pas aux tensions internationales, et la présence des délégations des pays impliqués est scrutée de près. 

Au-delà de la discorde, cet évènement mondial demeure néanmoins un outil de coopération et de promotion de la fraternité, mais aussi un puissant vecteur de changement sur des thématiques aussi essentielles que l’inclusion et la parité – les Jeux de Paris étant les premiers jeux paritaires de l’Histoire. Et pour Emmanuel Macron, user de la diplomatie sportive n'est pas une opportunité anodine, mais l’occasion de positionner, pour la troisième fois, la capitale française au centre de ce grand rendez-vous sportif réunissant près de 15 000 athlètes. 

Quels sont les enjeux et défis liés à ces Jeux et à leur organisation? Le mouvement olympique s’est-il modernisé? Comment les Jeux s'intègrent-ils dans la géopolitique mondiale ? Quel sera l’héritage de Paris 2024?

Afin d’aborder diverses questions en lien avec le plus important évènement sportif de la planète, l’Observatoire de géopolitique organise une table ronde avec:

Maélys Druilhe, chercheure en résidence à l'Observatoire de géopolitique et doctorante en science politique à l'UQAM

Robert Frosi, journaliste et chroniqueur aux sports à Radio-Canada

Yann Roche, président de l'Observatoire de géopolitique et professeur au Département de géographie de l'UQAMAnimation:

Élisabeth Vallet, directrice de l'Observatoire de géopolitique et professeure au Collège militaire royal de Saint-Jean